Il existe fort peu de manuscrits autographes d’Augustin Thierry, hormis quelques pages conservées aux Archives Départementales du Loir-et-Cher et aux Archives Municipales de Blois, principalement des notes lexicologiques qui datent du début des années 1820[1]Voir par exemple ses notes sur le Hickesii Thesaurus..
La cécité l’a en effet très tôt obligé à recourir à de nombreux secrétaires dont l’on peut tenter de reconstituer le réseau d’après les archives. Certains sont des copistes, et les manuscrits ont conservé la trace de leurs écritures, d’autres sont sollicités pour des recherches en bibliothèque et en archives. Il s’agit d’un réseau étroit, en cercles concentriques, qui s’étoile depuis la chambre où est confiné Augustin Thierry[2]Voir cet extrait du cahier F 1577 05 qui témoigne de ce travail des secrétaires autour de Thierry : le valet rédige une note à destination du secrétaire particulier, Cassou, qui lui-même doit … Continue reading.
Enfin ces secrétaires sont, pour certains, de proches collaborateurs, ce qui interroge l’auctorialité d’un historien aveugle.
Le premier secrétaire, Armand Carrel (1800-1836)
1824-1825
Lors de la rédaction de son Histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, Augustin Thierry ressent les premières atteintes de la cécité. Il s’adjoint l’aide d’Armand Carrel, journaliste libéral, qui s’est fait connaître ultérieurement par sa participation à la fondation du National.
Carrel meurt dans un duel célèbre qui l’oppose en 1836 à Girardin. Nisard, en dressant son éloge posthume dans un article de la Revue des Deux Mondes d’octobre 1837 (« Historiens et publicistes modernes de la France. I. Armand Carrel« ), n’en fait pas le simple secrétaire de Thierry : loin d’être tenu dans une « position subalterne », il aurait été un véritable collaborateur, et « la ligne de démarcation (…) entre le secrétaire et l’écrivain déjà consommé » se serait effacée par degrés[3]Voir le dossier sur L’affaire Carrel.
L’épouse, Julie Thierry (1802-1844)
1831-1844
Augustin Thierry épouse Julie de Quérangal le 6 novembre 1831. Dès ce jour, elle joue un rôle clé auprès de son mari, rédigeant régulièrement son courrier, au besoin prenant des notes.
En dépit du recours à un copiste et à un secrétaire, elle continue régulièrement à venir en aide à son mari en les relayant, ainsi qu’en témoigne l’entrelacement des mains dans les cahiers de la chambre.
Julie Thierry est en outre l’autrice de récits parus dans la Revue des Deux Mondes et repris dans Scènes de moeurs et de caractères au XIXe siècle et au XVIIIe (1835), ainsi que d’un roman, Adélaïde, mémoires d’une jeune fille en 1839 (les deux ouvrages sont chez l’éditeur de son mari, Just Tessier).
Contre toute attente, elle meurt avant son mari, qui avait la santé si fragile, le 8 juin 1844.
Les valets de chambre copistes
Le premier domestique, Édouard
1837-1844
Un domestique a été aux côtés d’Augustin Thierry pendant de longues années[4]« Enfin j’entendis des pas qui s’approchaient, une porte à ma droite s’ouvrit, un domestique parut, portant sur ses épaules un homme aveugle, perclus, impotent. Nous nous … Continue reading et lui a servi régulièrement de main.
Du moins c’est l’hypothèse que l’on a pu formuler d’après les manuscrits conservés. Les cahiers de la chambre, dans leur majorité, sont écrits par une main dont l’auteur est alphabétisé sans être lettré: le valet, qui ne comprend pas toujours ce que Thierry dicte (le terme « synthèse » est ainsi transcrit « sainte Thèse »), fait en outre de de nombreuses fautes d’orthographe. Ces écrits du domestique sont régulièrement corrigés par les autres secrétaires ou par Julie, dont on voit les mains en surimpression.
Ce domestique a probablement été engagé lors de l’installation d’Augustin Thierry à Paris en 1835 (suite à sa nomination au titre honorifique de bibliothécaire du duc d’Orléans le 7 juin), après son départ de Vesoul (du moins n’apparaît-il pas dans les quelques manuscrits conservés antérieurs à 1836).
Il s’agit de la main principale des cahiers de la chambre, de 1836 jusqu’en 1844. Il part peu après la mort de Julie Thierry, à la fin de l’année 1844.
Un dénommé Édouard, d’après l’unique mention retrouvée, est mentionné : « Envoyer demain matin Édouard chez Mr Delpit aussitôt qu’il pourra y aller »[5]Cahier de la chambre, cote F 1577 09, AD 41, p. 27. Ce cahier date de février 1843.. Le journal de santé rédigé par Gabriel Graugnard, récemment retrouvé, a pu confirmer cette hypothèse en évoquant son « valet de chambre Édouard » (t. I, p. 8-9):
On ne connaît toutefois pas son nom de famille. Les domestiques sont les anonymes de l’histoire.
Le deuxième domestique, Joseph Grégoire
1845-1856
Joseph Grégoire prend ses fonctions le 1er janvier 1845. Il sert aussi de main à l’historien aveugle, en reprenant le flambeau de l’ancien domestique copiste. Le t. 2 des cahiers de correspondance retrouvé dans le fonds laissé à A. Denieul Cormier voit en effet se succéder les deux mains.
Les cahiers mentionnent régulièrement son prénom, attestant de sa présence continue auprès de Thierry.
Son écriture, très fautive, mais qui s’améliore au fil des ans, se retrouve dans les cahiers, notamment pour les listes de choses à faire, mais aussi pour la dictée des lettres et des travaux historiques, en parallèle avec celle du médecin, Gabriel Graugnard.
C’est lui qui note les toutes dernières corrections de l’historien.
Le testament d’Augustin Thierry conservé aux Archives nationales opère un legs pour son valet, Joseph Grégoire.
Gabriel Graugnard, médecin et secrétaire
1837-1840 & 1843-1856
Présent à partir de 1837 auprès d’Augustin Thierry et jusqu’en 1840, où sa main disparaît des cahiers, Gabriel Graugnard revient fin 1843, comme en témoigne la réapparition de sa main dans les cahiers de la chambre. Sans être érudit, il est instruit et son écriture témoigne d’une grande aisance.
Il a fait des études de médecine, puisqu’il est l’assistant du docteur Louis qui aide Julie Thierry dans les derniers mois de la maladie qui l’emporte. Sa présence auprès d’Augustin Thierry est quotidienne.
À Guizot qui s’enquérait de lui et de sa solitude après la mort de sa femme, Thierry écrit qu’il a un médecin comme « aide » et « commensal » : « Un jeune médecin, qui, comme assistant de M. Le docteur Louis, a rendu à ma pauvre femme, durant ses deux mois d’horribles souffrances, les soins les plus dévoués, M. Gabriel Graugnard, a été mon secrétaire, il y a sept ans; depuis lors, il m’est resté attaché de souvenir et d’affection. Il quittera pour se réunir à moi la place d’agent de la Société Géologique de France et une clientèle médicale qui commençait à se former. Son caractère est bon et facile, sa raison très sûre et son intelligence applicable à tout »[6]Lettre du 28 août 1844, reprise dans Augustin Augustin-Thierry, Augustin Thierry d’après sa correspondance et ses papiers de famille, Plon-Nourrit, 1922, p. 196.. Thierry lui donnait une rémunération qui compensait sa place perdue auprès de la Société Géologique de France.
Il est constamment aux côtés de Thierry dans les dernières années. C’est lui à présent qui écrit son courrier, tâche que prenait en charge Julie, tandis qu’un secrétaire plus savant est assigné à la rédaction et à la correction des ouvrages. Il sera présent jusqu’à la mort de l’historien dont il annonce l’agonie à ses proches.
Les secrétaires lettrés
Plusieurs mains témoignent de l’intervention régulière de secrétaires lettrés auprès d’Augustin Thierry. Ils corrigent la copie des valets, et prennent en charge un certain nombre de notes : citations latines, copies de livres. Ils relaient également le valet dans ses taches de copie quotidiennes.
Étienne Kilian (?)
Dans une lettre à Ary Scheffer du 15 décembre 1834 conservée à la Bibliothèque de l’Arsenal, Thierry évoque « Kilian, [s]on ancien secrétaire ». Le nom d’Étienne Kilian apparaît régulièrement dans les cahiers des années 1837-1842, ce qui montre que Thierry est resté en contact avec lui. Il est alors chef de cabinet au Ministère de l’instruction publique. Il est connu pour ses travaux en histoire de l’éducation, notamment un Tableau historique de l’instruction secondaire en France (1841) et De l’instruction des filles (1842). Il a probablement été secrétaire de Thierry au début des années 1830 à Vesoul. Sa main pourrait être celle-ci, datant de cette époque, revenant régulièrement dans les lettres envoyées et les quelques archives conservées.
Théophile Baudement (1808-1874)
1835 ?
Baudement fait ses études au collège Sainte-Barbe. Latiniste, il est traducteur d’ouvrages de César, de Suétone, de Tibulle. Ces compétences étaient très appréciables pour Augustin Thierry. Il est mentionné comme secrétaire de Thierry dans le Dictionnaire universel des contemporains de Vacherot (1880). Il a été bibliothécaire à la bibliothèque Mazarine en 1845, avant de partir en 1853 pour la Bibliothèque nationale. La date exacte de son secrétariat auprès de Thierry reste à préciser, même si elle se situe probablement avant 1836, puisque sa main n’apparaît pas dans les cahiers de la chambre conservés à partir de cette date.
Charles Cassou (1818-1850)
1840-1843
Originaire de Pau, Charles Cassou a été le secrétaire d’Augustin Thierry à partir de 1840, selon les Cahiers de la chambre où son nom apparaît à plusieurs reprises : « Cassou, mon secrétaire« , dicte Augustin dans le brouillon d’une lettre adressée à Mignet. Il semble apparaître lorsque Graugnard est sur le départ. Quelques cahiers recèlent leurs deux mains.
En dehors de sa fonction de secrétaire auprès d’Augustin Thierry, Charles Cassou a été un publiciste, il fait paraître des articles dans la Revue de Paris et la Revue des Deux Mondes, journaux où publie régulièrement Augustin Thierry, mais aussi la Revue générale biographique (où il rédige les notices de Tocqueville, et de Mignet) et la Revue indépendante.
Il est candidat du Béarn aux élections de l’Assemblée de 1848 et publie alors des brochures républicaines. Selon la notice nécrologique parue dans le Journal des villes et des campagnes du 4 décembre 1850, il aurait également été secrétaire d’Alphonse de Lamartine (emploi également occupé par Alfred Dumesnil, le gendre de Michelet) après la révolution de 1848.
Le secrétaire inconnu
1844-1849 ?
Une main lettrée apparaît à la fin 1844, après la mort de Julie. Elle intervient dans les cahiers de correspondance, mais est surtout sollicitée pour les extraits de source. Elle n’a pas pu encore être identifiée.
Édouard Siebecker (1829-1901)
1852-1855
Après des études au lycée Charlemagne et une carrière de militaire qui s’arrête au 2 décembre 1851, Édouard Siebecker est engagé comme secrétaire auprès d’Augustin Thierry – ce qui est mentionné dans le Dictionnaire universel des contemporains de Vacherot (1880) –, avant de faire carrière dans l’administration des chemins de fer et et dans le journalisme au Figaro.
Une main savante intervient en effet dans les derniers cahiers de la chambre auprès de celle de Graugnard.
C’est de lui-même qu’Édouard Siebecker parle lorsqu’il évoque cette anecdote dans la Physiologie du chemin de fer :
Un ancien secrétaire d’Augustin Thierry, que nous connaissons intimement, avait fait une demande et est reçu.
On le prie de se présenter chez un chef de service désigné. Là, il se rencontre avec un autre jeune homme.
— Messieurs, leur dit-il, il y a deux places vacantes; mais pour l’une d’elles, il faut connaître l’allemand et l’anglais.
Mon ami seul se trouve dans ces conditions.
— Monsieur, dit-on à l’autre, vous êtes nommé receveur à 1500 fr. Vous, monsieur, interprète à 1200 fr.
Soyez donc le modeste successeur d’Armand Carrel, de Henri Martin, de M. Bourquelot, dans ces fonctions si difficiles auprès du prince de l’histoire, pour en arriver là!
Édouard Siebecker, Physiologie des chemins de fer, 1867, p. 198-199.
On peut supposer, d’après la chronologie, qu’il s’agit de la main suivante, très présente dans les cahiers de cette période. Mais rien n’a pu jusqu’à présent confirmer cette hypothèse.
Les secrétaires des Monuments du Tiers-État
« Je mettrai à votre disposition plusieurs jeunes gens instruits et laborieux, qui vous aideraient dans cette entreprise et se conformeraient aux instructions que vous leur donneriez », écrivait Guizot à Thierry le 10 novembre 1834 en le nommant à la tête des Monuments du Tiers-Etat. Une véritable cohorte de secrétaires appointés par le Ministère pour aider Augustin Thierry dans la vaste entreprise des Monuments du Tiers-État est de fait impliquée dans la constitution de l’oeuvre de l’historien.
La présence de l’atelier au sein des Archives nationales a permis d’examiner le contenu et la physionomie de trois cartons d’archives correspondant à la gestion de la commission des Monuments inédits du Tiers Etat par la Division des Sciences et Lettres du Ministère de l’Instruction publique, entre 1836 et 1870 (date de publication du quatrième et dernier volume), sous les cotes F17326 à 3267. Ces cartons contiennent notamment les lettres envoyées aux correspondants de la commission à travers le territoire par les collaborateurs et secrétaires, souvent de jeunes chartistes, organisés en « atelier » sous la conduite de Martial Delpit entre 1837 et 1844, relayé par Félix Bourquelot après le départ de ce dernier, coïncidant par ailleurs avec le décès brutal de Julie Thierry. Ces documents permettent d’identifier les mains de onze des dix-huit collaborateurs de l’atelier, hors ceux des Archives du Royaume notamment.
Martial Delpit (1813-1887)
1836-1844
Delpit, élève de l’École des Chartes, demande à être rattaché à Augustin Thierry pour l’assister dans le projet du recueil des Monuments inédits du Tiers-État. Mais c’est Granier de Cassagnac qui a été nommé au poste qu’il désirait. Thierry appuie toutefois la demande de Delpit, qui obtient par une lettre du 21 avril 1836 la nomination à ce poste[7]Voir P.B. des Valades, « Martial Delpit et Augustin Thierry », La Quinzaine, 15 novembre 1895.. Delpit décide alors d’aller habiter impasse Sainte-Marie, pour être à deux pas de l’historien, qui habitait rue du Bac.
Il a toute la confiance de l’historien, et assure l’interface entre Augustin Thierry et ses secrétaires intimes d’une part, et les secrétaires ministériels autour des Monuments du Tiers Etat de l’autre, ainsi qu’en témoignent les notes de « transmission » et autres mémentos laissés dans les cahiers.
Sa main ne figure en revanche que épisodiquement dans les cahiers de la chambre, comme ici pour des notes en latin que ne pouvait prendre en charge le valet.
Delpit démissionne de ses fonctions après la mort de Julie, en 1844. Alors qu’il était chez sa mère, Thierry l’appelle à son aide car Julie est fort malade. Il accourt aussitôt, comme en témoigne le cahier de correspondance de 1844, puisqu’on y trouve sa main.
Mais il est accusé d’avoir entretenu une liaison avec la femme de Thierry: la rumeur prétend qu’elle lui aurait légué une part de sa fortune – ce que n’atteste pas le testament. Il s’agit en réalité d’un codicille dont le statut demeure incertain. Delpit se défend de cette accusation dans une lettre à Amédée Thierry du 15 septembre 1844. Il démissionne probablement suite à cette affaire. Un brouillon de lettre de Thierry après la mort de sa femme évoque ce legs que Delpit aurait semble-t-il restitué :
Toutefois, Augustin Thierry recommande Delpit pour un autre emploi, en insistant sur l’égalité de traitement qu’il doit recevoir.
Félix Bourquelot (1815-1868)
1841-1856
Félix Bourquelot prend la succession de Martial Delpit auprès d’Augustin Thierry.
Selon la notice biographique de Henri Bordier, Bourquelot venait passer deux fois par semaine l’après-midi chez Thierry :
ce n’était pas encore un vieillard, et cependant plongé dans la nuit absolue, cloué sur un fauteuil, correctement vêtu de noir avec un voile de soie noire étendu sur ses jambes percluses, il laissait tomber de ses lèvres crispées par la souffrance une parole facile, élégante, allègre, des vues jeunes et brillantes, un souvenir imperturbable de tout ce que ses yeux perdus avaient pu jadis apercevoir, un jugement très net des choses présentes et un enthousiasme intarissable pour tous les sommets de la science. Du maître, l’enthousiasme passait au disciple qui revenait de ces conférences souvent épuisé, quelquefois ému des petites impatiences échappées au malade, mais toujours plein d’une sorte de reconnaissance et de vénération.
Henri Bordier, « Félix Bourquelot (1815-1868) », Bibliothèque de l’École des chartes, 1875, n°36, p. 608.
En fidèle de l’historien, Bourquelot prend sa défense dans les « Observations sur l’établissement de la commune de Vézelay » (Bibliothèque de l’École des Chartes, 1852, p. 447-463), pour combattre la réfutation de Léon de Bastard sur l’histoire de Vézelay racontée par Thierry dans ses Lettres sur l’histoire de France (1827).
Les secrétaires ministériels
Ils sont régulièrement sollicités pour des recherches ponctuelles, et leur nom apparaît, pour certains d’entre eux (Yanoski, Louandre, Bernhard notamment) régulièrement dans les cahiers.
- Adolphe Granier de Cassagnac (1806-1880)
- Raymond Thomassy (1810-1863)
- Alexandre Teulet (1807-1866)
- Bernard Bernhard (1809-1884)
- René (?)
- François Guessard (1814-1882)
- Chouquet (?)
- Jean Yanoski (1813-1851)
- Charles Duclos
- Eugène de Stadler (1815-1875)
- Couvo (?)
- Soilly (?)
- Constant (?)
- Gorré (?)
- Eugène de Certain (1812-1869)
- Charles Louandre (1812-1882)
- François-Eugène Janin (185-1877)
- Adolphe Duchalais (1814-1854)
- Augustin Deloye (1816-1898)
- Léon Schneider (1809-1880)
- Maxime de Montrond (1805-1879)
- Henri Bordier (1817-188)
- Ludovic Lalanne (1815-1898)
Louandre est notamment régulièrement mentionné, attestant une collaboration étroite : « Demander à Louandre la note sur la question à traiter » (Cahier de la chambre, cote F 1577 05, p. 4).
Notes
↑1 | Voir par exemple ses notes sur le Hickesii Thesaurus. |
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↑2 | Voir cet extrait du cahier F 1577 05 qui témoigne de ce travail des secrétaires autour de Thierry : le valet rédige une note à destination du secrétaire particulier, Cassou, qui lui-même doit transmettre une demande à Delpit. |
↑3 | Voir le dossier sur L’affaire Carrel |
↑4 | « Enfin j’entendis des pas qui s’approchaient, une porte à ma droite s’ouvrit, un domestique parut, portant sur ses épaules un homme aveugle, perclus, impotent. Nous nous levâmes tous : j’avais le coeur serré à la vue de cet être si fort par l’intelligence et si débile par les organes; le domestique mettait dans tous ses mouvements je ne sais quelle respectueuse sollicitude qui me toucha; on eût dit qu’il comprenait tout le prix de celui qu’il portait » (Louis de Loménie, Galerie des contemporains illustres, 1841). |
↑5 | Cahier de la chambre, cote F 1577 09, AD 41, p. 27. Ce cahier date de février 1843. |
↑6 | Lettre du 28 août 1844, reprise dans Augustin Augustin-Thierry, Augustin Thierry d’après sa correspondance et ses papiers de famille, Plon-Nourrit, 1922, p. 196. |
↑7 | Voir P.B. des Valades, « Martial Delpit et Augustin Thierry », La Quinzaine, 15 novembre 1895. |